Il y a un peu plus d’un an, après débats, polémiques et hurlements de mauvaises fois, la taxe carbone était abandonnée officiellement avant même d’avoir était mise en place.
Plombée depuis plusieurs mois, cette proposition de favoriser la décarbonisation progressive via un mécanisme de taxation à l’usage et remboursement forfaitaire craquait in fine sur les coup de boutoir tout azimut. Un an après où en sommes nous ?
En instituant une taxation progressive du carbone avec redistribution ; l’idée était d’insinuer petit à petit la conviction que l’usage d’énergie fossile carbonée devait trouver des alternatives en mettant une valeur à ce carbone.
Pour le transport, gros consommateur d’énergie fossile et gros pourvoyeur de nos rejets en GES ; cette taxe indue aurait grosso modo générée une augmentation de disons 5 centimes par litre de diesel. Impassable, inadmissible avons-nous entendu.
Depuis 2009, année de cette forte polémique, le diesel a augmenté de plus de 20 centimes ! Le baril de pétrole de 25% ! Et à ce jour,nous approchons des sommets historiques de 2008 et n’en doutons pas nous allons le dépasser.
Nous avons donc in fine « décidé » de ne pas mettre en œuvre un mécanisme certes imparfait mais qui via la progression et la redistribution encourageait une mutation et une sobriété. Tout cela progressivement, on parlait de 5 centimes pour commencer !
Dans ce cas, nous avons 2 défis qui viennent s’additionner. Tout d’abord, l’usage de pétrole est un fort pourvoyeur de GES et donc dérègle(ra) fortement nos conditions de vies si on n’inverse pas vite la tendance. Secundo, le pétrole va devenir progressivement une ressource où la demande dépasse l’offre et donc de plus en plus chère. Sans taxe carbone, nous nous privons d’un signal subventionné qu’il faut se désintoxiquer. Et nous voilà réduit à hurler à hue et à dia pour exiger une baisse des taxes ou des profits
des pétroliers. Mais ne nous leurrons, même si le peuple sera entendu en cette année (pre)électorale ; la tendance de fond n’est pas à l’éclaircie.
Si vous voulez agir, pour la planète ou contre ses pétroliers ; décarbonez-vous en roulant moins et pensez juste que la taxe carbone aurait juste était une manière supplémentaire , peu douloureuse, de montrer la voie. Occasion manquée.
Ce blog complète une étude sur l’impact personnel sur les rejets de CO2: les choix personnels
jeudi 27 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Psychologie du changement #1
Voilà le 1er volet d'une petit sujet sur la psychologie autour de mon sujet préféré.Le CO2 et moi (et vous!).
Je vais vous présenter un modèle qui s'adapte à nombre d'entre nous sur le processus nous permettant
de changer et d'accepter le changement. Illustré par 2 exemples, je suis persuadé, que vous comme
cela fût le cas pour moi, vous arriverez à l'illustrer.
1) Comprendre un problème, en prendre connaissance, réaliser qu'il y a qq chose qui ne va pas bien.
ex1: le CO2 généré par l'avion est significatif et à une consiéquence sur le réchauffement climatique
ex2: L'élevage génère la plus grande partie des rejets de GES lié à l'alimentation
2) Comprendre qu'on est aussi responsable, que le problème est aussi le notre
ex1: Mes escapades d'un week-end ou mes grandes découvertes du monde
ex2: Mon addition au steack frites, ah ces cuisses de poulet rotî, un régal!
ex1: 3 jours de transport pour se rendre + lentement à l'autre bout de l'Europe peut être l'occasion de découvrir des lieux sympas. Ou encore, 1 année sur deux, je (re)découvre la France.
ex2: La viande coupée en morceau, avec 2x moins de viande, c'est autant de plaisir. Mais aussi, découvrir les proteines végétales ou encore manger de la meilleures viande mais 1 jour sur 2 seulement.
4) Evaluer les options, se regarder au fond des yeux et se dire,ça je peux e tça non, trop dur!
5) Faire un choix et se dire qu'on va s'y essayer. Passage au Comportement expérimental
6) On adopte ce changement comme un Comportement normal. On se rend compte qu'on est bien dans sa vie en ayant adopté un truc qu'on pensez difficile il y a peu, qq chose qu'on croyaity fondamental il y a plus longtemps.
Dans mon cas, j'ai adopté depuis vingt ans, un usage durable pour la planète de l'avion. Je mentirai en disant que je n'aimerai pas voir certains lieux mais je crois que c'est important et je m'y tiens. J'ai par contre, réduit ma consommation de viande à à environ 1 repas sur 3 et la viande rouge, 1x par semaine maxi. Ce n'est pas difficile; juste un ancienne sacré mauvaise habitude de société...
Et vous ? Sur tel ou tel sujet, vous en êtes où ? Les étapes 1 à 4 sont décrites dans mon étude. Le reste, c'est à vous de le décider.
Je vais vous présenter un modèle qui s'adapte à nombre d'entre nous sur le processus nous permettant
de changer et d'accepter le changement. Illustré par 2 exemples, je suis persuadé, que vous comme
cela fût le cas pour moi, vous arriverez à l'illustrer.
1) Comprendre un problème, en prendre connaissance, réaliser qu'il y a qq chose qui ne va pas bien.
ex1: le CO2 généré par l'avion est significatif et à une consiéquence sur le réchauffement climatique
ex2: L'élevage génère la plus grande partie des rejets de GES lié à l'alimentation
2) Comprendre qu'on est aussi responsable, que le problème est aussi le notre
ex1: Mes escapades d'un week-end ou mes grandes découvertes du monde
ex2: Mon addition au steack frites, ah ces cuisses de poulet rotî, un régal!
3) Découvrir qu'il existe des options, peut-être même plaisantes en fait!
ex1: 3 jours de transport pour se rendre + lentement à l'autre bout de l'Europe peut être l'occasion de découvrir des lieux sympas. Ou encore, 1 année sur deux, je (re)découvre la France.
ex2: La viande coupée en morceau, avec 2x moins de viande, c'est autant de plaisir. Mais aussi, découvrir les proteines végétales ou encore manger de la meilleures viande mais 1 jour sur 2 seulement.
4) Evaluer les options, se regarder au fond des yeux et se dire,ça je peux e tça non, trop dur!
ex1: Je vais découvrir toutes ce régions de France que je connais pas et l'année prochaine, vive l'Orient Express!
ex2: le steack de soja ? ca va pas non ? mais 1j sur 3! ça je crois que je peux!
5) Faire un choix et se dire qu'on va s'y essayer. Passage au Comportement expérimental
Pas besoin de dessin. On s'est fixé une règle, des fois on hésite, mais on se dit qu'on va tenir bon.
Le suivi est important, pour justement voir qu'on dérive de l'objectif souhaité. Il nous rappelle à l'ordre (que l'on s'est fixé). Il nous aide à surmonter ce cap expérimental. Et petit à petit...
6) On adopte ce changement comme un Comportement normal. On se rend compte qu'on est bien dans sa vie en ayant adopté un truc qu'on pensez difficile il y a peu, qq chose qu'on croyaity fondamental il y a plus longtemps.
Dans mon cas, j'ai adopté depuis vingt ans, un usage durable pour la planète de l'avion. Je mentirai en disant que je n'aimerai pas voir certains lieux mais je crois que c'est important et je m'y tiens. J'ai par contre, réduit ma consommation de viande à à environ 1 repas sur 3 et la viande rouge, 1x par semaine maxi. Ce n'est pas difficile; juste un ancienne sacré mauvaise habitude de société...
Et vous ? Sur tel ou tel sujet, vous en êtes où ? Les étapes 1 à 4 sont décrites dans mon étude. Le reste, c'est à vous de le décider.
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