mardi 15 octobre 2013

Le bilan carbone, la maladie et le bonheur

Comme vous le savez, ou pas, je suis malade depuis 1 an.
C'est suffisamment grave pour que cela dure et donc l'intérêt de ce billet.
Ce n'est pas utile d'aller plus loin sur ce terrain, passons à autre chose et merci pour vos pensées...

Première question, quel est l'impact carbone de ma maladie ?
Le bilan carbone personnel, s'articule sur 4 domaines principaux + l'avion (que je n'ai pas pris).
On peut aussi assimiler un quota des impacts carbones des choses et services que la société met à ma disposition "gracieusement". Cela n'a pas été inclus dans mon étude initiale, car justement, individuellement on ne peut rien y changer. Nous reviendrons dessus plus tard.

1ère catégorie le logement: Ayant été présent à la maison alors que d'h'abitude je travaille; l'impact essentiel a concerné la dépense énergétique à la maison. J'ai un peu plus fait tourné la cuisinière mais surtout et de loin; j'ai chauffé une partie de la maison la journée. Et en plus quand j'avais des invités qui venait me garder. J'allais pas être chien, je chauffais aussi leur chambre! Enfin, cerise sur le gâteau, j'avoue avoir été moins capable de me surveiller
et donc boum +24%, soit 300kg de CO2 en plus

2nd catégorie la nourriture: Bon, vous allez dire, il avait mal à l'estomac ? Et ben non et j'ai mangé et bien mangé. On se réconforte comme on peu. Aille, réconforte... Cela veut dire que faire attention c'est difficile ? Non, pas nécessairement en temps normal mais oui, je l'avoue coté bouffé, j'ai un peu compensé. Au résultat, augmentation de la quantité de viande et de l'alcool (bourré on se sent mieux). Blague à part ce n'est pas moins de 200 kg de CO2 en plus sur la bouffe

3ème catégorie la consommation: A part des médocs, j'ai pas consommé grand chose. Mais c'est difficile à estimer. Je pas fais bc les magasins, moins que d'habitude. Peut-être un peu plus usité de vente à distance sur certaines articles et un peu de livres/DVD. Presque le statu quo quoi. J'ai pas vraiment changé mon mode de vie mais je n'ai pas trop remplacé ni garde robe ni équipement petit ou gros. J'estime un peu au doigt levé une baisse de 10%, ce qui donne environ 100 kg.

4ème catégorie le transport: Dans mon cas, c de toute façon, la voiture en grande partie. Bon ben, j'ai arrété de me déplacer, pas de lointaines vacances, juste à 80 km. Des courses à pied qd c'est prêt, quasi pas de vélo non plus. Grosso modo, pas de déplacement sauf pour aller chez le médecin and co. Bilan facile à mesurer le compteur: -60% soit 400 kg en moins de CO2.

Super bilan: C'est stable, en légère baisse aux erreurs près.

Et maintenant ? Ce qui est clair c'est qd on malade, c'est pas la joie. Mais cela n'entraine, ni plus, ni moins de CO2. Ca déplace les lignes. Peut-on en conclure la réciproque ? Pas plus évident. On peut se faire plaisir en consommant bc de CO2 mais aussi sans beaucoup de CO2. On change juste de plaisirs. Mon choix est déjà fait malade ou pas.

J'ai qd même abordé le fait que je me suis un peu lâché sur la bouffe; ce qui entend que je me contraint pour faire un bilan carbone bas. C'est un peu vrai mais partiellement. En fait ,bien manger, sans carbone est aussi lier au plaisir de cuisiner, de jardiner, de faire ses courses en vélo. Bon, là j'ai payé un peu la facture CO2 car je voulais qd même être content de passer à table.

Enfin, je reviens sur le cout carbone collectif: les routes, l'armées, la police, les écoles, les hôpitaux etc. Le calcul est en général mutualisé, et dans mon approche aussi. On calcule le bilan carbone de la France sur ces sujets et on divise par le nombre de français. On coupe la note. En vrai, j'ai plus consommé de services (médicaux) que l'année d'avant et pourtant mon bilan carbone personnel ne le retrace pas. Cela fait partie de la règle du jeu de ce domaine mais je voulais terminé sur cette précision; il est clair que stricto sensu, j'ai un peu augmenté ma partie médicale, je suis plat sur le reste,( et par exemple) la maréchaussée n'ayant pas eut vraiment affaire à moi cette année....

Voilà, et il n'y a pas que le carbone dans la vie, et si être en bonne santé est une quête essentielle, ce qui m'a manqué le plus c'est de n'avoir pas pu œuvrer sur le vrai terrain , pas que sur Internet.