Il fait beau, il fait bon, rien, rien n'excuse cet acte qui est de prendre ma voiture le matin pour aller au travail. Un sentiment de culpabilité face aux responsabilités et hop, on y va. Mais en croisant les vélos, la culpabilité revient.
Avoir une alimentation responsable, du local, du moins carné. Facile, un effort que l'on vit bien.
Ne pas voler, quelques regrets des fois, mais globalement "no soucis". Cela fait partie des plaisirs non essentiels. Faire gaffe au chauffage, à la conso d'énergie, ou ne pas acheter pour consommer tout azimuth; presque une seconde nature. Le contraire semble si absurde.
Mais la voiture.. Et la culpabalité associée où l'on se dit qu'on est flemmard.
Certes, c'est vrai mais il faut aussi dépasser cela. Oui, il faut faire bien, oui il faut et il faudra faire mieux mais l'étape clé serait de trouver la sérinité et de se dire qu'on fait le mieux, que nos démarches écologiques sont essentielles mais pas punitrices. Ni dans l'action, ni dans l'inaction.
Là, on aura fait un grand pas et on pourra alors se dire qu'on a une chance d'aller vers une transition; car on y ira tous, chacun à son rythme mais tous vers une direction qui nous ferons dessiner un monde futur; il faut en avoir envie pour ne pas se mettre la tête dans le sable car il est humain de se détourner de la culpabilité ou de la pénitence.
Aller demain, hop en voiture. En si c'est en vélo, et ben c'est pas mal non plus!
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