mercredi 28 mars 2012

Taxe carbone et aviation, soyons volontaires!

Le transport aérien a longtemps été exonéré de sa contribution aux émissions de CO2.

Ce n'est pas digne d'un engagement citoyen pour sauver le climat;
ce n'est pas équitable que cette activité ne soit pas prise en compte,
ce n'est pas juste que l'avion qui génère beaucoup de CO2 par rapport aux nombre de bénéficiaires ne participe pas à cet effort nécessaire.

Sous l'initiative de l'UE, une taxe de 15% des émissions est mise en place.
Cela ne concerne que quelques euros par passager et par vol.
C'est une action juste et une nécessité climatique abordable par tous.

Manifestez votre soutien à la juste taxe sur l'aérien.

http://www.facebook.com/TaxeCarboneAviationAirlineCo2Tax

lundi 2 janvier 2012

Bilan carbone 2011

L'année 2011 est terminée, c'est l'heure du bilan..carbone.

L'objectif de début d'année était d'être globalement stable; c'est fait.
Les chiffreux fois, diraient, environ -3% mais soyons sérieux, personne ne sait mesurer cela car l'incertitude est bc plus grande que cela!

Coté logement, résultat stable, avec une légère baisse, probablement aidé par le temps et donc le moindre chauffage. Une légère baisse assez fiable.

Coté nourriture, une hausse, de 3% environ mais l'important c'est gràce au suivit extrèmement précis du poste viande (voir le site); je suis assez certain sur ce poste. Je me stabilise environ vers 1tonne eqCO2 sur ce poste donc 20% de viande (à la fois, que 20% pour mesurer l'effort; et tant que cela pour voir que cela pèse tj très lourd).

Cette année, on avait prévu de s'autoriser un vol "décénal". Et ben on a pas fait ce voyage. Alors résultat coté avion stable =0!

Coté voiture, une belle maitrise qui se poursuit. C'est le talon d'achille, disons que c'est le poste sur lequel on a le plus de marge, de possibilités à condition de bien s'impliquer et faire les bons choix. Ca paye. Nette baisse, -15%! Passe sous la tonne après 3 ans de baisse. Maintenant je sais que mon mode de vie permettrait d'aller encore plus bas mais c'est déjà pas mal du tout.

La partie la plus dure à estimmer, reste la consommation générale, il semble que l'on baisse de 5-20% mais la marge d'incertitude est très grande. On va donc retenir, que nous restons dans le chemin qui nous convient pour le compromis entre "bien vivre" et "respecter le futur" et donc vivre en harmonie avec nos idées.

Bilan carbone 2011: Environ 4,4t eqCO2 stable - epsilon par rapport à 2010 qui était l'objectif. Nous restons largement alignés avec nos objectifs qui sont d'être sur les tendanciels 2020-2030. On est pas durable mais cela n'est pas une surprise, il faudra bc de changements et pour certains ils devront aussi venir de l'extérieur (lois/infrastructure/progrès technique etc...).

jeudi 17 novembre 2011

Moi et la planète nucléaire...

Le nucléaire, c'est une évidence, c'est l'anti CO2 par excellence. C'est cela ?
Donc, si l'on considère que le défi climatique est essentiel alors on est pro nucléaire ?

Pour moi, le défi climatique est essentiel; ce n'est pas pour nier le reste mais le défi climatique
est à la base de toute la logique de notre futur. Et pourtant, il n'est pas satisfaisant de s'arréter
à du pro nucléaire (ou anti de base). Regardons un peu...

Le nucléaire est il la solution pour la réduction de CO2 ?

Revenons d'abord à la base, quand on dit CO2, on l'associe au réchauffement climatique et au GES.
Donc pour commencer, il n'y a pas que le CO2 et clairement le méthane est l'un des solides candidats.

Le nucléaire a beau être "miraculeux", il ne peut rien pour un certain paquet de GES, tout simplement
parce que ce n'est pas du tout son domaine. Ni maintenant, ni demain pour beaucoup, jamais.

Le méthane est lié essentiellement à l'agriculture comme le protoxyde d'azote. De même, la déforestation, assez lié à l'agriculuture, va aussi dans le bilan GES négatif sans lien avec le nucléaire. On parle de plusieurs dizaines de % de GES à l'échelle mondiale.

L'un des postes significatif, de GES; ce sont les transports. Bon aujourdhui, l'essentiel des transport c'est plutot basé sur le pétrôle et dérivés. Encore plusieurs dizaines de % de GES qui ne sont pas accessibles au nucléaire. Certes, il y a train, tram, bus, et demain voiture. Mais, en % non négligeable, on n'y est pas du tout; on peut toujours faire de la projection à 1/2 siecle mais cela devient fiction non ? Donc à une échelle sur laquelle on peut décamment aujourdhui batir des plans (pas des objectifs, des plans); le nucléaire qui est une faible part de l'électricité qui est une faible part de l'énergie pour le transport n'est donc pas la solution.

Même en France, même avec notre constructeur national qui mise beaucoup sur le véhicule électrique; on n'arrive à un bilan GES qui ne bouge pas beaucoup du débat global. Ce n'est pas la solution...

Bon, le poste suivant dans les rejets de CO2, c'est la chaleur (chauffage et eau). Le nombre est significatif en %, en gros 20% des GES pour faire simple. Il est vrai que l'électricicté y répond (avec un rendement désastreux, on revient dessus plus tard) et donc OUI, se chauffer au nucléaire est moins générateur de GES qu'au charbon, ou à l'électricité charbonnée, ou au fuel, voir même au gaz. Le principal bémol, c'est que s'il y a un poste sur lequel on peut faire mieux, on SAIT faire mieux c'est le chauffage. On dispose dès aujourdhui de méthodes pour baisser la conso énergétique chauffage. Donc ce poste, on est déja en train de le réduire, on sait comment le réduire. Evidemment quelqu'un disposant de chauffage au charbon/fuel, voir pire, de l'électrique charbon/fuel pour se chauffer; aurait un gain à se nucléariser mais il existe d'autres voies et donc pour un pays comme la France très nucléaire, ce n'est pas la solution idéale.

Mon propos n'est pas d'être anti nucléaire, juste de le remettre en perspective GES. Il apparait donc que ce n'est pas le point fondamental, ce n'est pas le sauveur du monde, pas plus de la France. S'il fallait rajouter quelque chose, n'oublions pas que le nucléaire 2 aspects supplémentaires:

- le nucléaire produit un KWh très bas en CO2. Oui, mais, le nucléaire à un défaut lié à sa déconstruction qui coute très cher. Ce chiffre n'est pas prix en compte dans le bilan carbone. Donc une fois qu'on arretera une centrale qui a certes produit du Kwh à 40g d CO2;va couter pendant des années...de déconstruction. De quoi faire monter la note face à une électricité plus carboné qui se stoppe instantanément...

- en France, on a beaucoup de chauffage électrique, champion du monde. Le hic, c'est qu'on allume tous le chauffage en même temps, le matin, et le soir. On genère des pics, tellement gros ces pics, qu'une fois tous les barrages vidés, les éoliennes à fondet ben.. on allume les centrales électrique à charbon/fuel/gaz (de plus en plus gaz). Et la le CO2 explose! Ce n'est pas la faute du nucléaire, soyons honète; mais c'est parce qu'on avait du nucléaire qu'on est devenu champion du monde de chauffage électrique.

Voilà, j'arrive au bout de ce long post.
J'espère qu'il est clair, que le nucléaire ne sauvera pas la planète; ni dans le monde, ni en France.
Certes, à la marge, il peut avoir des bénéfices mais rien d'essentiel.

Après cela, quitter ou pas le nucléaire, pourquoi et à quelle vitesse, est une autre question
mais on ne peut pas le mettre sur le dos du CO2 si l'on se projette sur une ou deux décénies.
Et c'est bien là l'enjeu climatique; se projeter et agir. Maintenant!

jeudi 10 novembre 2011

Va falloir s'y mettre!

Tout d'abord, il va falloir que je me travaille un peu plus souvent sur ce blog. mes activités non virtuelles, Facebook m'occupent mais il me faut garder l'équilibre. Va falloir s'y mettre....

Il va surtout falloir se mettre en marche vers le facteur4! Je doute qu'on puisse se réveiller le 1er janvier 2049 en se disant, tient cette année, ma bonne résolution c'est de faire facteur 4 car c'est le moment. On sait tous ce que valent les bonnes résolutions de début d'année et dans ce cas c'est assurément trop tard.

L'adage dit, qu'il ne faut jamais remettre à demain ce qu'on peut faire le jour même. Pour la lutte contre les changements climatiques, on ne peut pas vraiement dire qu'on s'en occupe sérieusement et les nouvelles de la planète devrait nous pousser au contraire à se remuer sec.

cliquer su l'image pour la voir mieux. Ce schéma montre la tendance (en rouge), l'atteinte de l'objectif suivant 2 approches d'efforts (en tonnes constant ou en % constant), le second me semblant être plus adapté normalement. Et on y voit aussi l'objectif de -20% (officiellement ok en Europe) ou -30% en 2020 (tj sous âpres discussions).

En gros, on y voit clairement que le compte n'est pas bon.
Non seulement on ne suity pas la bonne tendance, loin s'en faut! Mais en plus, même nos objectifs que l'on peine à engager son EN DECA des besoins longs termes.

Pourtant, sur la théorie, il existe de nombreuses voies pour s'y mettre et atteindre ses objectifs. Sans pouvoir assurer à 100% la visibilité d'un scénario facteur4 en 2050; par contre, les objectifs à 2020 et le chemin pour y arriver sont clairement connus et accessibles. A condition de s'y mettre.

Je terminerai en rappelant, l'une des approches, pleines de bon sens et rappelé récemment. Le scénario Negawatt s'appuie sur 3 pôles: sobriété, efficacité et renouvelables.

Si certaines parties sont clairement dans la cours des gouvernements, des législateurs et des entreprises qui doivent créer mieux d'elles même ou sous la pression des consommateurs et des lois...

On peut individuellement AGIR à son niveau de façon significative et là on rejoins "les Choix personnels".
Que ce soit sur la sobriété, l'efficacité ou les renouvenables. Nos choix de vie, d'achat, de changement d'usage ou d'équipements peuvent participer DES AUJOURDHUI à ce voyage vers 2050/facteur 4.

Alors on s'y et quand ?

jeudi 27 octobre 2011

A la découverte d'un objet: LE PULL

En cette période où inévitablement on va aller vers plus de froid et donc plus de besoin de chauffage; il convient de se rappeler qu'il existe "le pull".



Le PULL existe en version 1.0, 2.0; en fait existe un peu comme on l'aime. Il peut être porté sur tee shirt ou chemise(ier), même à même la peau si vous voulez. Il possède une variété de couleur, de forme, de style d'une variété gigantesque. Il y en a pour toutes les bourses et peut se porter à l'extérieur mais aussi à l'intérieur.

Même s'il est polyvalent, il est probable que vous duissiez vous équipez de pull pour résister à des températures de 0° et aussi d'autres pull pour des température des 15°. Ce dernier est plutôt adapté à un usage intérieur. Et OUI intérieur. La fonction thermostat, normallement incluse dans chaque logement doit être reglée aux alentours de 19° pour avoir un bon ratio confort/énergie. Dans ce cas, en dehors de vos activités de nettoyage, bricolage, butinage ou toute activité où votre corps génère de l'énergie; le PULL est un complément assez confortable de votre système de chauffage à la maison.

lundi 11 juillet 2011

Les vacances, on oublie tout ?

Ben, oui, et non. Oui, tout d'abord, les vacances c'est fait pour décompresser et peut-être bronzer mais non car peut-être pas bronzer idiot...

S'il est fondamental de réduire drastiquement nos rejets de CO2; il faut se rappeler, qu'il ne s'agit que de quelques semaines de vacances et les "pires" excès à l'échelle d'une année ne pèseront pas si lourd.

En second lieu, les vacances, comme toutes les activités de notre vie, sont à ce jour très générératrices de CO2; le plus important c'est de le savoir et corriger le tir sur la durée. On vise facteur 4 en 2050; pas le coup de barre sans CO2 en 2011! De toute façon cela serait impossible. Donc, il est normal, que les vacances soient à la hauteur du reste de notre vie, donc riches en CO2. Et notre société étant celle des loisirs, on va dire, qu'à ce jour les vacances sont même plus chargées en CO2 que notre quotidien.

Si votre quotidien vous tire vers 10t de CO2 annuel, voir plus; il peut-être sain de profiter de vos vacances pour ne pas en rajouter une couche. A ce niveau, il est probable, qu'il serait raisonnable de regarder si un lieu de villégiature ne nécéssitant pas l'avion ne serait pas un choix opportun.

Au contraire, si vous êtes sur les 5t;vous avez 2 approches que j'ai abordé dans "les choix personnels".
  •  La première consiste à poursuivre sur cette trajectoire et avoir de sobres vacances, même si vous vous "lachez" un peu; vous aviez envie de garder le cap; Allez y!
  • La seconde approche est justement comme vous maitriser son CO2, et en particulier celui du transport, 1er de cordée l'avion; il peut apparaitre qu'une année sur 2, sur 3, sur 5 vous pouvez voler vers des destination lointaine. Rappelez vous, l'avion long courrier est compatible facteur 4 tous les 7 ans.
Enfin voici qq chiffres, rappelez vous, 10t de CO2 annuel en moyenne.

- Excès de nourritures pleine de CO2 pendant 3s => 200kg CO2
- 5000km en voiture à partager en famille => 800 kg
- 3s de vacances de rêves dans un pays chaud et lourdement climatisé => 100kg de CO2
- c'est sur, un AR en avion...pèse plus... mais j'en ai déjà parlé

Je vous ai donc incité à profiter de vos vacances maintenant et pour conclure je pense qu'il faut premièrement être cohérent. Si vous avez amorcé une démarche de compréhension et d'efforts pour réduire vos rejets de CO2 (quelques soient votre point de départ et vos objectifs), c'est probablement pas votre truc de tout oublier pendant 3s. Je suis même certain que vous n'en profiterez pas si bien car ce truc ronge le cerveau.

Je cite un personnage de "Age of Stupid": je regrette avec nostalgie le temps où il y a 10 ans je pouvais prendre l'avion en tout insousciance.

Enfin, il ne faut pas oubliez une chose. Si vous pouvez passer de bonnes vacances; c'est que vous en avez les moyens ET que la planète vous l'offre. Laissons une chance à nos enfants dans 10,20,30 ans de vivre de belles choses. Si nous ne changeons rien; cela ne sera plus possible.

Bonnes vacances!

vendredi 8 avril 2011

GreenInside: Observatoire du bilan carbone des ménages

Semaine du développement durable oblige. Le hit de la semaine, ce n'est pas ma conférence mais la sortie d'un observatoire Ipsos/GreenInside "Observatoire du bilan carbone des ménages".

Evidemment, je me suis jeté dessus et j'ai lu en détail cette étude. Si la presse a repris plutôt positivement qq éléments de cette étude, je suis beaucoup plus mitigé sur son intérêt à la fois sur les conclusions mais aussi sur la méthodologie de certains calculs.